Les usines Brusson Jeune représentent un important patrimoine industriel de Villemur-sur-Tarn. Fondée au XIXe siècle, cette entreprise a connu son apogée au XXe siècle avec des produits phares tels que les « cheveux d’ange », reconnus au-delà des frontières locales. Elles ont longtemps été un moteur de l’économie locale, faisant vivre des centaines de familles et symbolisant la prospérité de la région. Cependant, les mutations industrielles et la concurrence ont conduit à sa fermeture en 2014, marquant la fin d’une époque.
Un site industriel abandonné en quête d’un nouveau souffle
Depuis sa fermeture, ce site de trois hectares est à l’abandon, devenant symbole de déclin pour la commune. La municipalité, consciente de son potentiel historique, cherche activement un projet de réhabilitation favorisant le dynamisme du territoire.
Un projet ambitieux confronté à des défis
Le groupe Essor, expert en réhabilitation de sites complexes, propose un ambitieux projet de 31 millions d’euros. Celui-ci inclut la création d’un pôle regroupant hôtellerie, artisanat, logements et la génération de 350 emplois, tout en mettant en valeur le patrimoine et l’environnement. Cependant, un incendie criminel et la présence d’une colonie de 1 000 chauves-souris protégées compliquent sa réalisation. Une partie du site devra être préservée pour protéger cette biodiversité, selon le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Occitanie.
Un futur incertain mais des perspectives encourageantes
Malgré ces obstacles, la municipalité et ses partenaires, dont le maire Jean-Marc Dumoulin et le député Jean-François Portarrieu, plaident pour une solution conciliant protection de l’environnement et revitalisation économique. Ce projet est crucial pour l’avenir de Villemur-sur-Tarn, illustrant les défis récurrents entre développement et préservation de l’environnement.