Connaissez-vous vraiment la langue toulousaine ? Cachou, espoutir, ou poche sont des mots que vous pouvez entendre dans les rues de la ville rose. Mais que signifient-ils vraiment ?! Le livre À Toulouse, ça se dit comme ça ! de Pierre Escudé nous donne les réponses…
Pour la sortie du livre À Toulouse, ça se dit comme ça ! de Pierre Escudé, professeur d’université à Toulouse et Bordeaux, nous allons vous donner la signification de 3 mots que vous avez peut-être entendus : bader, boulègue, et péguer.
Bader
Selon l’auteur, Pierre Escudé, le mot « bader » vient de « béer » qui signifie ouvrir grand la bouche d’étonnement, de surprise, d’admiration. Il utilise l’exemple « Ils ont passé l’après-midi à bader devant les vitrines, rue Alsace« . Nous n’allons pas le cacher, nous avons tous déjà reproduit cet exemple dans la rue Alsace-Lorraine.
Boulègue
« Oh, boulègue-toi un peu, il est huit heures !« , peut-être avez-vous déjà entendu cette phrase de vos parents ou vos grands-parents. Toujours selon l’auteur, se boulèguer, signifie « se remuer », « faire vite », « se réveiller ». Cette expression doit être criée pour accentuer l’urgence de la situation.
Péguer
Celui-là c’est sûr, vous l’avez déjà entendu ! Péguer, signifie « coller« . Voici un exemple : »Quelle pègue , celui-là, je ne sais pas comment m’en désempéguer ». On comprend donc « coller », au sens premier, mais aussi au sens figuré « coller quelqu’un ». Personnellement, dans un bar, j’aime dire « cette table pègue ». Cette expression est aussi utilisée à Rodez, Montpellier, et même Marseille.