Dans le Nord toulousain, des familles d’accueil vivent dans l’angoisse. Le 5 septembre, le tribunal de Toulouse pourrait rendre à leurs anciens propriétaires des chiens saisis dans une affaire de maltraitance qui avait choqué par son ampleur.
Sur la commune de Villaudric, dans le Frontonnais, Cannelle, rebaptisée Calee, en est l’exemple. Battue, attachée à une baignoire et exploitée pour la reproduction, elle avait été sauvée grâce au refuge de Castelginest et l’association « Agir pour les Animaux ». Depuis trois ans, elle a appris la confiance, le jeu et l’amour auprès de sa nouvelle famille. Mais un jugement pourrait l’obliger à retourner chez ses bourreaux.
« Ce serait une catastrophe », confie sa famille d’accueil. « Repartir dans cet enfer, après tout ce qu’elle a surmonté, c’est inimaginable. »
Au total, une dizaine de chiens sont concernés. L’enjeu est clair : continuer leur reconstruction ou replonger dans la maltraitance. Pour beaucoup, ce jugement dira si la justice reconnaît vraiment que les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité.
