Un premier cas d’infection humaine au virus West Nile a été confirmée en Haute-Garonne, actuellement suivi dans un centre hospitalier. En cas de symptômes, la maladie se manifeste par un syndrome pseudo-grippal et d’une éruption cutanée. L’ARS Occitanie renforce les mesures de surveillance.
Selon l’ARS Occitanie, dans son communiqué du mercredi 24 septembre, un cas de transmission humaine du virus West Nile a été signalé en Haute-Garonne, dans le nord du département. Il s’agit du premier cas humain détecté dans le département et du quatrième cas au niveau régional. Un cas chez des chevaux a également été identifié à Frouzins. Les mesures de surveillance et de prévention sont renforcées.
Un virus transmissible par un moustique
L’infection à virus West Nile est transmise par les moustiques (essentiellement du genre Culex) qui se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés. Les chevaux, mais aussi parfois les hommes, sont des « hôtes accidentels ». Ils peuvent être atteints par le virus West Nile lorsqu’ils sont piqués par des moustiques infectés, mais ne peuvent pas transmettre à leur tour le virus. La circulation du virus West Nile fait donc l’objet d’un triple dispositif de surveillance en France, chez les humains, les chevaux et les oiseaux, qui associe de nombreux partenaires.
Les symptômes
« Dans la plupart des cas, l’infection humaine à virus West Nile est asymptomatique, c’est-à-dire que le patient ne présente aucun symptôme« , rassure l’ARS. Cependant, dans certains cas, la maladie se manifeste par un syndrome pseudo-grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) quelques fois accompagné d’une éruption cutanée. Plus rarement (moins de 1 % des cas), elle peut provoquer des complications neurologiques. L’apparition soudaine de ces symptômes doit faire immédiatement l’objet d’une consultation médicale, qui pourra être suivie, le cas échéant, d’un signalement à l’ARS.
Dans une commune au nord de Toulouse, la personne diagnostiquée porteuse du virus West Nile a été hospitalisée.