Le rideau est tombé sur le parcours du Tour de France 2026, dévoilé ce mercredi midi au Palais des Congrès de Paris devant 3 500 spectateurs. Le programme s’annonce grandiose : cinq massifs traversés, un départ depuis Barcelone, et un final épique dans les Alpes avant l’arrivée à Paris. Un concentré de sport, de paysages et d’émotions pour la 113ᵉ édition…
Un Grand Départ à Barcelone entre Gaudí et Montjuïc
Le peloton prendra son envol au pied de la Sagrada Familia, fraîchement couronnée de sa plus haute tour.
Deux journées catalanes pour lancer les hostilités : un contre-la-montre par équipes façon Paris-Nice, puis une étape de puncheurs sur les pentes de Montjuïc, l’un des lieux mythiques des Jeux de 1992.
L’Occitanie dans la roue dès le 6 juillet
Dès la troisième étape, la course franchira les Pyrénées pour rejoindre Les Angles (Pyrénées-Orientales).
Christian Prudhomme annonce une étape exigeante mais ouverte : « malgré les 3 950 m de dénivelé positif, la montée vers Les Angles (1,7 km à 7 %) pourrait sourire à un baroudeur audacieux ».
Le lendemain, Carcassonne sera ville-départ, direction l’Ariège et Foix, au terme d’une traversée du pays cathare où les paysages rivaliseront de beauté avec l’intensité de la course.
Le mercredi 8 juillet, les sprinteurs se disputeront la victoire à Pau, avant une étape reine pyrénéenne le jeudi 9 juillet, combinant Aspin, Tourmalet et arrivée majestueuse au cirque de Gavarnie.
Une carte postale vivante pour l’Occitanie, une nouvelle fois au cœur du Tour et de la ferveur populaire.
Entre vignes, forêts et volcans
Le peloton quittera le Sud-Ouest par Bordeaux, cap sur la Dordogne, le Cantal (avec une arrivée au Lioran), puis les Vosges et le Jura avant de basculer vers les Alpes.
Chaque étape offrira son lot de rebondissements : sprinteurs, grimpeurs et baroudeurs auront tour à tour leur terrain de jeu.
Un final vertigineux dans les Alpes
Après un contre-la-montre individuel autour du Lac Léman, place à un final taillé pour les légendes : Orcières-Merlette, puis deux arrivées successives à l’Alpe d’Huez, dont une via le col de Sarenne.
Une montée encore jamais empruntée dans le sens de l’ascension par le Tour — et un dénivelé record de 5 600 mètres pour l’avant-dernier jour de course !
Le dernier acte sera parisien, avec une nouvelle fois une triple montée de la Butte Montmartre, avant l’apothéose sur les Champs-Élysées.
Pogacar visé, mais le suspense relancé
Quadruple vainqueur, Tadej Pogacar reste le grand favori. Une chose est sûre : entre Barcelone, les Pyrénées et l’Alpe d’Huez, ce Tour promet un feu d’artifice sportif et populaire.
